| Identifiant de l'établissement |
SSP0003980 |
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| Nom usuel | Décharge de Labarde | ||||||||
| Commune(s) |
33063 BORDEAUX |
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| Plan de situation |
Emplacement de l'établissement
Fond de carte PLAN IGN ©
Plan de situation de l'établissement
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| Nombre d'information de l'administration | 1 | ||||||||
| Historique des informations de l'administration |
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| Identifiant de l'information de l'administration |
SSP000398001 |
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| Date de dernière mise à jour | 19/07/2021 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Statut de l'instruction | En cours | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Nom Usuel | Non renseigné | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Autre(s) identifiant(s) |
33.0105 (BASOL)
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| Environnement | Ancienne décharge de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) située au nord-est de Bordeaux (33), sur la rive gauche et en bordure immédiate de la Garonne, en aval du Pont d'Aquitaine. Elle couvre une superficie d'environ 70 hectares.
Par arrêté du 7 novembre 1974, la Communauté Urbaine de Bordeaux a été autorisée à exploiter cette décharge d'ordures ménagères sur l'emplacement d'un dépôt existant. Outre les ordures ménagères collectées sur les 27 communes de la CUB, cette décharge a reçu au cours du temps, des déchets industriels spéciaux, des déchets d'entreprises, des boues de station d'épuration et, sans doute, des déchets hospitaliers. La décharge est constituée d'une vingtaine d'alvéoles de surface supérieure à 5000 m2 reposant sur le substratum marno-argileux, sans géomembrane ni dispositif de drainage des lixiviats et d'évacuation du biogaz. Deux fosses contenant des huiles industrielles ont par ailleurs été aménagées sur l'emprise de 4 alvéoles au centre et au sud de la décharge. Le volume de déchets stockés dans la décharge a été estimé entre 2 et 3 millions de mètres cubes. La décharge de Labarde a cessé de recevoir des déchets à caractère polluant le 6 juillet 1984. Les nombreuses études menées sur le site confirment l'impact important et durable sur l'environnement, notamment sur les eaux superficielles et souterraines. Les travaux de réhabilitation de la décharge de Labarde ont été réalisés, et sont globalement conformes aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 14 juin 2004. Le procès-verbal dressé le 21 décembre 2010 par l'Inspection des Installations Classées proposait à M. le Préfet de prendre acte de la réhabilitation de la décharge. Observations: Des informations précises et complémentaires peuvent être obtenues en consultant la fiche BASOL correspondante sur "http://basol.developpement-durable.gouv.fr/". |
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| Description | 1 - HISTORIQUE
Les rapports de reconnaissance des 30 mars 1997 et 21 mars 2000, montre que la décharge de Labarde possède une activité biologique par la présence de Méthane et de gaz toxique (H2S). Les sondages montrent la présence de métaux lourds (Cuivre, Plomb et Arsenic notamment) et une pollution des eaux souterraines par les hydrocarbures ainsi qu'une forte instabilité géotechnique des terrains. 2 - DIAGNOSTIC Le 2 mai 2000 La DRIRE demande la réalisation d'un diagnostic approfondi sur l'emprise globale des 70 hectares de la décharge. De nombreuses études ont été réalisées et de nombreux bureaux d'études et laboratoires sont intervenus sur ce site depuis 1991. Les études majeures sont réalisées en 1994 et proposent à cette époque les mesures appropriées de réaménagement et de réhabilitation de la décharge. Il existe une couche de marnes argileuses sous le site de plus de 5 mètres d'épaisseur, avec des rares passées sableuses. A priori, il n'existerait pas de couche de perméabilité inférieure à 10-9 m/s à la base des déchets. Les premières nappes rencontrées sur le site sont la nappe libre, de faible importance, des remblais de la décharge et la nappe captive des sables et graviers sous-flandriens. La nappe profonde utilisée pour l'alimentation en eau potable est protégée par un épais massif de marnes. De nombreux puits, pour la plupart de particuliers, en usage ou non, ont été recensés dans un périmètre de 800 mètres à 4 km autour du site. Les ouvrages les plus exposés sont les puits agricoles situés au nord du site. La couverture, de topographie aléatoire, est constituée de remblais de recouvrement d'une épaisseur de 0 à 2 mètres maximum sur lesquels a été épandue une couche de quelques centimètres de terre végétale. Une nappe est présente dans la masse des déchets, alimentée par les eaux de pluies. Un dôme piézomètrique existe au nord du site. Des zones de stagnation des eaux sont identifiées au sud du site. Les bordures du dôme de déchets et les flancs les plus abrupts au nord du site sont le lieu de ruissellements importants avec déstructuration du recouvrement. La nappe des déchets, en charge, est à l'origine de suintements en pied de talus, plus nombreux au nord et à l'est du site. Ils sont collectés par les fossés et les dépressions périphériques et aboutissent à l'est du site dans une zone de marais. Le bilan hydrique prévisionnel estime les volumes annuels émis à l'extérieur de la décharge (infiltrations et débordements) à 130 000 m3 de lixiviats et à 60 000 m3 d'eau de ruissellement plus ou moins chargée. Les nombreuses campagnes d'analyses réalisées sur les déchets, les lixiviats, les eaux superficielles et souterraines, confirment l'impact réel sur l'environnement extérieur à la décharge. On y trouve les paramètres globaux marqueurs de pollution organique (pH, conductivité, DCO, DBO, ammonium) mais aussi des paramètres caractéristiques de pollution industrielle (hydrocarbures, métaux lourds, composés organiques chlorés). On constate également un impact de la nappe sous-flandrienne avec les mêmes paramètres au droit du site. Enfin, le flux de biogaz est faible, en raison probablement de l'anoxie des déchets due à la présence de la nappe en charge dans la masse des déchets. 3 - TRAVAUX L'arrêté du 24 décembre 2001 prescrit à la CUB, de fournir, dans le délai de 6 mois, le programme de dépollution et de réhabilitation de la décharge de Labarde ainsi que les modalités de surveillance des eaux souterraines et des eaux de surface. Plusieurs projets de programmes de dépollution et de réhabilitation ne répondant pas aux objectifs du dit arrêté, l'arrêté préfectoral du 14/06/2004 prescrit les travaux de dépollution, de réhabilitation et de surveillance aux échéances échelonnées du 31 décembre 2004 au 31 décembre 2007 : Les programmes prévisionnels d'aménagement et de gestion des eaux sont présentés en mars 2005 et non validés par la DRIRE malgré les observations et les réponses de mai et juillet 2005. Le 05/09/2007, le Préfet demande la communication du rapport intermédiaire et s'étonne du report d'échéance de 3 ans de la fin des travaux faute selon la CUB d'apports insuffisants de matériaux de chantier. Le 20/09/2007, la DRIRE demande la justification du caractère inerte des déchets triés d'ordures ménagères provenant d'une ancienne décharge sur la commune de Mérignac. La DRIRE rappelle à la CUB que le site, en phase d'achèvement de réhabilitation n'est pas autorisé à recevoir des remblais autres que ceux nécessaire à la mise en oeuvre de la couche de forme. Lors de la visite de récolement du 15/01/2008, la DRIRE constate l'inexécution des travaux prescrits par l'arrêté du 14/06/2004. Les seuls travaux réalisés concernant la digue et le bassin de collecte des lixiviats ne sont pas conformes aux objectifs de l'arrêté ni aux plans prévisionnels précités (tracés non conformes au plans prévisionnels). Outre le procès-verbal de constat d'infractions dressé le 21 janvier 2008, l'arrêté du 28/04/2008 met la CUB en demeure de rectifier les écarts constatés et d'achever les travaux dans le délai de 12 mois. L'arrêté du 04/06/2008 impose à la CUB l'assistante d'un tiers expert pour valider le programme de travaux et contrôler la bonne exécution de ceux-ci. Le programme de travaux et l'avis du tiers-expert sont transmis les 04/06/2008 et 03/07/2008. Les précisions à apporter sur les parties du confinement, de la récupération des lixiviats et de la stabilité du flanc Nord-Est sont portées à la connaissance de la CUB le 18/08/2008. Le 07/11/2008, la CUB transmet le plan d'exécution des parties modifiées de la digue Est. Le tracé n'est pas conforme en totalité à l'arrêté de mise en demeure du 28/04/2008. L'état d'avancement des travaux de novembre 2008 montre que la rectification de la digue au niveau des 2 pylones EDF est réalisée et que le choix de l'étanchéité de la couverture se porte sur un géoespaceur (film thermoformé) et un filtre géotextile. Le 30/03/2009,la DRIRE constate le démarrage spectaculaire des travaux. Le plan d’exécution est désormais finalisé et est conforme aux objectifs de l’arrêté du 14 juin 2004 susvisé. Le point relatif au traitement des lixiviats après pompage et stockage reste toutefois en suspend. Le tracé de la digue n’est pas conforme aux prescriptions de l’arrêté du 14 juin 2004. Toutefois, la solution alternative de contournement des pylônes est acceptable dans la mesure ou le confinement et les pentes démarrent à partir de cette digue. On peut considérer que cet écart est désormais rectifié. L’échéance de fin des travaux du 06/05/2009 ne pourra être tenue, en raison notamment des 45 jours d’intempéries subis par le maître d’oeuvre et des délais qui ont été nécessaires à la passation de marchés. La volonté affichée de la CUB est d’achever les travaux à la fin de l’été 2009. Le dossier des ouvrages exécutés est transmis à la DREAL le 12/02/2010. Suite à la visite d'inspection du 30/06/2010, l'inspecteur des ICPE dresse le procès-verbal de récolement le 21 décembre 2010 : - Le tracé de la digue, côté Garonne, a été rectifié partiellement pour exclure les deux pylônes HT EDF du périmètre de confinement de la décharge. Une partie des déchets est restée en place sur les limites des déchets débordant sur la zone humide et confinée. - La décharge a été remodelée en un dôme périphérique Ouest-Nord-Est et de 4 dômes à l’intérieur et au Sud. Ce remodelage a été réalisé avec les déblais-remblais dans les déchets et les matériaux existants (335 000 m3) et l’apport de matériaux inertes extérieurs (535 000 m3). - Les pistes intérieures ont été supprimées et remaniées en fond de talweg. - Un géosynthétique de drainage thermoformé a été disposé par recouvrement en lés. - Les pentes des dômes sont supérieures à 3%, validées par le tiers-expert, - La végétalisation de la couverture a été réalisée par l’apport de 30 cm de terre végétalisable , directement sur le géosynthétique. Le semis de fétuque a été effectué en octobre 2009. - La clôture est installée sur les faces Nord et Ouest les plus exposées. Les limites naturelles des faces Est et Sud servent de clôture. - la piste moto installée le long du le Chemin de Labarde, se situe hors de la clôture du site. - Une tranchée drainante en graves roulées a été constituée dans le massif des déchets en périphérie Nord et Est de la décharge. Cette tranchée dispose de puits pour le pompage futur des lixiviats. - Le bassin tampon de stockage des lixiviats a été réalisé à l’entrée du site pour recevoir la vidange des citernes. Le jour de la visite, ce bassin est vide. La note sur le protocole de gestion des lixiviats prévoit le rejet dans le réseau d’eaux usées au niveau du rond point de l’avenue de la Jallère et de l’avenue de Labarde aboutissant à la station d’épuration de Blanquefort. Le raccordement à ce réseau n’est pas réalisé. - Le bassin situé à l’intérieur de la digue sur la face Est de la décharge, prévu initialement pour recevoir les lixiviats, a été étanché et collecte désormais les eaux de ruissellement de la partie Nord et Est des dômes. Trois autres bassins de collecte ont été installés aux coins Nord et Sud de l’emprise, équipés de vannes et de clapets La Jalle Nord et l’exutoire dans la Garonne ont été dégagées. Une buse et un nouveau clapet anti-retour ont été installés. - Les fonds de talwegs entre les dômes constituent un réseau de fossés étanches remplis de graves roulées sur fond du géosynthétique, assurant ainsi la continuité de la couverture. Suite au phénomène de débordement du dernier tronçon avant le grand bassin n°3 situé à l’entrée du site, un regard a été posé. Un tronçon complémentaire pour absorber le débit est prévu. - Le grand bassin situé à l’entrée du site présente des gonflements de la géomenbrane en fond de casier. Selon le tiers-expert, ce phénomène est dû au fait que ce bassin a été construit sur une ancienne zone de décharge et que le biogaz s’accumule sous la membrane. - Les rapports de bouchage de octobre 2005, février 2008 et novembre 2009 ont été fournis dans le dossier d’ouvrages exécutés PL/AH/10.049 et transmis par la Communauté Urbaine de Bordeaux le 12/02/2010. En conclusion : les travaux de réhabilitation de la décharge de Labarde sont globalement conformes aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 14 juin 2004. Le tracé de la digue a été rectifié pour permettre d’exclure les pylônes haute tension EDF de l’emprise confinée. Cette rectification partielle du tracé est justifiée par la limitation des coûts d’une part, et des risques de pollution liés aux lixiviats lors des opérations de déplacement des déchets d’autre part. La tranchée drainante sur la face Nord et le long de la digue de la face Est assure son rôle de décompression hydraulique du massif des déchets. Le pompage des lixiviats n’est pas opérationnel faute de l’absence de raccordement du bassin tampon des lixiviats au réseau communautaires de gestion des eaux usées. Le bassin étanche de collecte des eaux pluviales a été maintenu à l’intérieur de la digue. Toutefois, le système de gestion des lixiviats par la tranchée drainante et le fossé étanche de collecte des eaux pluviales permettent de maintenir l’intégrité de cette digue. Les mesures restant à mettre en oeuvre en juin 2010 : - assurer le transfert de gestion des parties endiguées dans la zone humide par le biais d’une convention entre le Grand Port Maritime de Bordeaux et la Communauté Urbaine de Bordeaux, - fournir la convention de rejet et de traitement des lixiviats avec l’exploitant du réseau communautaire de gestion des eaux usées, - installer le poste de relevage des lixiviats entre le bassin tampon et le réseau communautaire de gestion des eaux usées, - mettre en œuvre le protocole de pompage des lixiviats dans les puits de pompage de la tranchée drainante, - mettre en place les moyens nécessaires pour supprimer les phénomènes de dégagement de biogaz sous la géomembrane du bassin n°3 de collecte des eaux pluviales. Le descriptif et le programme de travaux sera adressé à l’inspection des installations classées, - fournir la convention avec la Mairie de Bordeaux relative à l’occupation de la piste moto située sur la face Ouest du site. La réponse apportée par la CUB le 13/04/2011 est la suivante : - titre d'occupation de 1 an à l'issue duquel, le Port procédera à un transfert de gestion au profit de la CUB, - accord pour 90 m3/j et 6 m3/h max de lixiviats vers STEP de Lille-Blanquefort. Convention CUB/Lyonnaise en cours, - travaux du poste de relevage et du bassin tampon en juin 2011, - le véhicule citerne de pompage des lixiviats est acquis et livré en juin 2011, - drainage sous membrane du bassin eaux plubiales n°3 réalisé en septembre 2010, - transfert de gestion des parcelles de la piste moto en cours avec la mairie de Bordeaux. Notons que le coût global de la réhabilitation de la décharge de Labarde est de 12 millions d'euros. 4 - SURVEILLANCE DES EAUX SOUTERRAINES Les campagnes de 2001, 2002 et 2003 confirment la variabilité du phénomène et la persistance de l'impact de cette ancienne décharge sur les eaux souterraines et superficielles. Aucune donnée n'existe pour les années 2003 et 2004 pour ce qui concerne les nouveaux piézomètres mis en place en 2005. La campagne du 28/11/2005 montre un impact généralisé par les organiques (DCO, DBO et COT), les composés halogénés absorbables et le fer. On observe des traces d'arsenic et d'aluminium dans 2 piézomètres. La campagne du 30/03/2006 montre une amélioration par l'observation de traces d'arsenic et d'aluminium dans 1 piézomètre. La campagne du 14/09/2006 montre à nouveau une dégradation, mais d'ampleur moindre que lors de la campagne du 28/11/2005. Cette variation positive dans le temps pourrait être due aux variations de hauteur d'eau de la nappe mais aussi aux premiers effets des travaux de confinement de la couverture de la décharge. La campagne du 21/08/2007 montre une amélioration de la situation, comparable à celle du 30/09/2006. Les campagnes de janvier 2008 à novembre 2010 montre un impact de la nappe captive par le fer et l'aluminium essentiellement. A partir de nov. 2009, on voit apparaître un impact par les AOX, dans la nappe superficielle (1130 µg/l), mais aussi dans la nappe captive en mai 2010 ( 1400 µg/l). Cette tendance s'accélère en nov. 2010 avec des valeurs de 1420 et 1880 µg/l, alors qu'on observe une diminution dans la nappe superficielle (800 µg/l). L'explication reste à fournir. 5 - USAGE FUTUR : L'arrêté préfectoral instituant Des servitudes d'utilité publique du 01/06/2018 est appliqué sur site et indique que toute activité, de quelque nature que ce soit , est interdite sur cette zone à l'exception de l'implantation de panneaux photovoltaïques et des équipements associés. Les deux arrêtés préfectoraux du 21/06/2018 et du 10/04/2019 autorisent BORDEAUX METROPOLE à implanter une centrale photovoltaïque. |
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| Polluant(s) identifié(s) | Non renseigné(s) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| Action(s) instruite(s) |
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Mesure de sécurité
Traitement in situ
Traitement sur etablissement / hors etablissement
Traitement rejets
Exécution des travaux de réhabilitation
Mesure de sécurité du site
-
✓ Interdiction d'accès (clôture...)
Description
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Mesure de sécurité
Traitement in situ
Traitement sur etablissement / hors etablissement
Traitement rejets
Exécution des travaux de réhabilitation
Travaux de dépollution
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✓ Sol - Sous-sol
✓ Confinement par couverture et étanchéification
Description
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Surveillance
Surveillance environnementale
-
✓ Eaux superficielles - Sédiments
Description
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Surveillance
Surveillance environnementale
13/06/2004 -
✓ Eaux souterraines
Description
Résultat de la surveillance à la date du 2008-08-21 : LA SITUATION S'AMELIORE
Commentaire : non satisfaisant eaux superficielles
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| Carte(s) et plan(s) |
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| Carte(s) et plan(s) |
Emprise Instruction
Fond de carte Parcellaire Express (PCI) IGN ©
Périmètre de l'instruction
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| Parcelle(s) concernée(s) |
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| Identifiant de l'obligation règlementaire liée à la parcelle |
SSP00039800101 |
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| Identifiant de l'information de l'administration liée à l'obligation réglementaire | SSP000398001 | |||||||||||||||
| Ancien identifiant SIS |
33SIS06227
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| Type d'obligation réglementaire |
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| Code INSEE | Non renseigné | |||||||||||||||
| Date de dernière mise à jour | 30/09/2020 | |||||||||||||||
| Date de l'Arrêté Préfectoral | Non renseignée | |||||||||||||||
| Nom(s) Usuel(s) | Non renseigné | |||||||||||||||
| Description | Ancienne décharge de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) située au nord-est de Bordeaux (33), sur la rive gauche et en bordure immédiate de la Garonne, en aval du Pont d'Aquitaine. Elle couvre une superficie d'environ 70 hectares.
Par arrêté du 7 novembre 1974, la Communauté Urbaine de Bordeaux a été autorisée à exploiter cette décharge d'ordures ménagères sur l'emplacement d'un dépôt existant. Outre les ordures ménagères collectées sur les 27 communes de la CUB, cette décharge a reçu au cours du temps, des déchets industriels spéciaux, des déchets d'entreprises, des boues de station d'épuration et, sans doute, des déchets hospitaliers. La décharge est constituée d'une vingtaine d'alvéoles de surface supérieure à 5000 m2 reposant sur le substratum marno-argileux, sans géomembrane ni dispositif de drainage des lixiviats et d'évacuation du biogaz. Deux fosses contenant des huiles industrielles ont par ailleurs été aménagées sur l'emprise de 4 alvéoles au centre et au sud de la décharge. Le volume de déchets stockés dans la décharge a été estimé entre 2 et 3 millions de mètres cubes. La décharge de Labarde a cessé de recevoir des déchets à caractère polluant le 6 juillet 1984. Les nombreuses études menées sur le site confirment l'impact important et durable sur l'environnement, notamment sur les eaux superficielles et souterraines. Les travaux de réhabilitation de la décharge de Labarde ont été réalisés, et sont globalement conformes aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 14 juin 2004. Le procès-verbal dressé le 21 décembre 2010 par l'Inspection des Installations Classées proposait à M. le Préfet de prendre acte de la réhabilitation de la décharge. Observations: Des informations précises et complémentaires peuvent être obtenues en consultant la fiche BASOL correspondante sur "http://basol.developpement-durable.gouv.fr/". |
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| Carte(s) et plan(s) |
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| Carte(s) et plan(s) |
Emprise Classification
Fond de carte Parcellaire Express (PCI) IGN ©
Périmètre de la classification
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| Parcelle(s) concernée(s) |
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| Identifiant de l'obligation règlementaire liée à la parcelle |
SSP00039800102 |
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| Identifiant de l'information de l'administration liée à l'obligation réglementaire | SSP000398001 | |||||||||||||||
| Ancien identifiant SIS |
33SIS06227
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| Type d'obligation réglementaire |
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| Code INSEE | Non renseigné | |||||||||||||||
| Date de dernière mise à jour | 30/09/2020 | |||||||||||||||
| Date de l'Arrêté Préfectoral | Non renseignée | |||||||||||||||
| Nom(s) Usuel(s) | Non renseigné | |||||||||||||||
| Description | Ancienne décharge de la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB) située au nord-est de Bordeaux (33), sur la rive gauche et en bordure immédiate de la Garonne, en aval du Pont d'Aquitaine. Elle couvre une superficie d'environ 70 hectares.
Par arrêté du 7 novembre 1974, la Communauté Urbaine de Bordeaux a été autorisée à exploiter cette décharge d'ordures ménagères sur l'emplacement d'un dépôt existant. Outre les ordures ménagères collectées sur les 27 communes de la CUB, cette décharge a reçu au cours du temps, des déchets industriels spéciaux, des déchets d'entreprises, des boues de station d'épuration et, sans doute, des déchets hospitaliers. La décharge est constituée d'une vingtaine d'alvéoles de surface supérieure à 5000 m2 reposant sur le substratum marno-argileux, sans géomembrane ni dispositif de drainage des lixiviats et d'évacuation du biogaz. Deux fosses contenant des huiles industrielles ont par ailleurs été aménagées sur l'emprise de 4 alvéoles au centre et au sud de la décharge. Le volume de déchets stockés dans la décharge a été estimé entre 2 et 3 millions de mètres cubes. La décharge de Labarde a cessé de recevoir des déchets à caractère polluant le 6 juillet 1984. Les nombreuses études menées sur le site confirment l'impact important et durable sur l'environnement, notamment sur les eaux superficielles et souterraines. Les travaux de réhabilitation de la décharge de Labarde ont été réalisés, et sont globalement conformes aux prescriptions de l’arrêté préfectoral du 14 juin 2004. Le procès-verbal dressé le 21 décembre 2010 par l'Inspection des Installations Classées proposait à M. le Préfet de prendre acte de la réhabilitation de la décharge. Observations: Des informations précises et complémentaires peuvent être obtenues en consultant la fiche BASOL correspondante sur "http://basol.developpement-durable.gouv.fr/". |
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| Carte(s) et plan(s) | Non renseigné(s) | |||||||||||||||
| Carte(s) et plan(s) |
Emprise Classification
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Périmètre de la classification
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| Parcelle(s) concernée(s) |
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