Identifiant de l'établissement |
SSP0008485 |
||||||||
Nom usuel | VEOLIA EAU (Site de Ginestous) | ||||||||
Commune(s) |
31555 TOULOUSE |
||||||||
Plan de situation |
Emplacement de l'établissement
Fond de carte PLAN IGN ©
Plan de situation de l'établissement
|
||||||||
Nombre d'information de l'administration | 1 | ||||||||
Historique des informations de l'administration |
|
Identifiant de l'information de l'administration |
SSP000848501 |
||||||||||
Date de dernière mise à jour | 19/04/2016 | ||||||||||
Statut de l'instruction | En cours | ||||||||||
Nom Usuel | Non renseigné | ||||||||||
Autre(s) identifiant(s) |
31.0024 (BASOL)
|
||||||||||
Environnement | L'usine de traitement des eaux usées de la ville de Toulouse, dite "de Ginestous", située au nord-ouest de la commune (au nord de l'échangeur des Minimes, au bord de la rocade et du canal latéral à la Garonne), construite en 1954 a subi de nombreuses évolutions. Pour améliorer le traitement des eaux tout en restreignant l'impact global de l'usine de traitement sur l'environnement, l'exploitant a entrepris une amélioration importante (notamment le traitement des effluents résultant de l'épuration des eaux usées, la couverture de bassins de traitement) et une extension de cette usine, incluant l'incinération des boues résultant du traitement biologique des eaux usées.
L'emprise du projet d'extension occupe un terrain d'environ 8000 m², situé en bordure Est de l'usine, le long de la rocade et face à l'entrée Nord de l'usine. Le terrain a accueilli auparavant un centre de traitement de déchets industriels par ininération construit dans les années 1970 par la Compagnie Générale des Eaux. Les déchets traités étaient essentiellement des résidus contenant des hydrocarbures (huiles de vidange, fonds de cuves de gazole ou de kérosène, …). Puis en 1985-1986, le centre de traitement de déchets industriels est complété par un centre de transit des déchets industriels (résidus hydrocarburés comme indiqué ci-dessus, autres déchets industriels comme des acides, bases, solvants, résines, produits chimiques, déchets issus des activités d'imprimerie et de photographie, …) en vue de leur acheminement vers les différentes filières autorisées d'élimination. En 1991, l'activité de traitement de déchets industriels par incinération est arrêtée et celle de transit est reprise par la société SIAP (SARP Industries Aquitaine Pyrénées aujourd'hui EOVAL), exploitant d'un centre d'incinération à Bassens (Gironde). En 1998, la SIAP déplace ses installations au Nord de l'usine de Ginestous afin de libérer le terrain nécessaire à l'usine de traitement des eaux usées. |
||||||||||
Description | La présente fiche ne concerne donc que la zone des anciennes activités de traitement par incinération et de centre de transit de déchets industriels dangereux exploitées par la Compagnie Générale des Eaux puis la SIAP, incluse dans l'emprise du site de la station de traitement des eaux usées dite "de Ginestous.
Lors de l'étude géotechnique (sondages) des terrains de l’ensemble du site de Ginestous afin de déterminer la zone devant accueillir l'extension de la station de traitement des eaux, des hydrocarbures ont été découverts. Les activités antérieures de traitement et de transit de déchets industriels exercées sur cette zone du site de Ginestous étant donc à l'origine d'une pollution du sol, l'inspection des installations classées (IIC), dans le cadre de l'application de la circulaire du 3 avril 1996, a demandé l'évaluation puis le cas échéant le traitement de la zone en préalable aux travaux de terrassement et de construction de l'extension de la station d'épuration. Un diagnostic de pollution par des hydrocarbures du 11 février 1998, transmis à l'IIC le 5 janvier 2000 a estimé le volume des terres contaminées à environ 7000 m3 et proposé un traitement biologique des sols in situ. Par courrier du 12 janvier 2000, l'IIC a indiqué à l'exploitant qu'il n'était pas possible d'envisager de nouvelles constructions sur ce secteur tant que la pollution des sols n'aurait pas été traitée. Une étude de sols du 6 septembre 2000 de l’ensemble du site de Ginestous, a été remise en fin d'année à l'IIC, laquelle par courrier du 10 janvier 2001 a demandé à l'exploitant (CGE) d'une part d'engager des investigations complémentaires sur la zone du projet d’extension pour évaluer avec plus de précisions le volume de terres polluées à traiter et d'autre part de mettre en place une surveillance des eaux souterraines en aval de la zone polluée sur les hydrocarbures totaux, les HAP, BTEX, le cuivre, le mercure, le nickel, le plomb, le chrome et l'arsenic (les terrains ayant apparemment aussi servi de décharge d'ordures ménagères avant les années 1970). Il a aussi été rappelé qu'un diagnostic approfondi et une évaluation détaillée des risques étaient nécessaires pour définir ensuite les objectifs de dépollution à atteindre. Un contrôle de la qualité des eaux souterraines effectué le 6 février 2001 en amont et en aval du site et remis à l'IIC le 23 avril 2001 n'a pas révélé de contamination de la nappe. La CGE a aussi remis à l'IIC le 24 avril 2001 un dossier comprenant un diagnostic approfondi du site, une évaluation détaillée des risques, une étude de faisabilité hydro-géotechnique relative à la réalisation d'un tertre de confinement de terres polluées. L'IIC a formulé ses observations et demandes de compléments, résultant de l'examen de ce dossier ainsi que des instructions relatives au traitement par courrier du 29 juin 2001. Une excavation sélective des terres reconnues comme polluées et un stockage provisoire de celles-ci a été effectué en juillet 2001 (3700 m3). Fin juillet 2001 des prélèvements de sols de l'aire de stockage ont été réalisés ainsi que la mise en place de piézomètres et l'analyse d'eaux souterraines. Il n'a pas été détecté de pollution de ces sols et des eaux souterraines par hydrocarbures ou métaux lourds. Suite à ces études de caractérisation des sols et de faisabilité de traitement, l'exploitant a proposé lors d'une réunion de travail tenue avec l'IIC au cours du 4ème trimestre 2001 la dépollution par traitement biologique in situ (tertre) de 2700 m3 de terres argileuses (préalablement chaulées) et de sables et leur réutilisation in situ après dépollution. La CLIS (commission locale d'information et de surveillance) de l'usine de traitement des eaux usées de Ginestous s'est réunie le 21 janvier 2002 pour présenter les résultats de fonctionnement du site de Ginestous en 2001 et les chantiers en cours pour la mise aux normes et l'extension de l'usine de traitement des eaux ("Ginestous 2000") et l'incinération des boues résultant du traitement des eaux. L'exploitant a présenté au cours de cette réunion les conclusions des études de sols menées sur la zone polluée et les travaux de dépollution envisagés de février à octobre 2002. Un rapport de janvier 2003 a indiqué que les travaux de dépollution ont été réalisés. La technique de dépollution retenue a été le traitement sur site en biotertres. Le suivi du traitement des terres a été effectué en contrôlant leur teneur en hydrocarbures totaux par dans les deux alvéoles de traitement. La concentration moyenne des terres sur l’ensemble des deux alvéoles était de 1407 mg/Kg/MS, valeur inférieure au seuil de dépollution de 2500 mg/Kg/MS. Ces résultats indiquent que les objectifs de dépollution ont été atteints. Aujourd'hui, les arrêtés d'autorisation en vigueur pour le site sont ceux du 22 octobre 2009 et du 13 septembre 2012. Il impose toujours à l'exploitant un suivi de la nappe phéatique par mesures dans des piézomètres. L'analyse des dernières analyses des eaux souterraines reçues par la DREAL MP et effectuées en septembre 2012 n’a pas mis en évidence d’impact sur la qualité de la nappe. |
||||||||||
Polluant(s) identifié(s) | Non renseigné(s) | ||||||||||
Action(s) instruite(s) |
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Mesure de sécurité
Traitement in situ
Traitement sur etablissement / hors etablissement
Traitement rejets
Exécution des travaux de réhabilitation
Travaux de dépollution
-
✓ Sol - Sous-sol
✓ Méthode biologique ou chimique
Description
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Surveillance
Surveillance environnementale
-
✓ Eaux souterraines
Description
Résultat de la surveillance à la date du 2012-09-27 : LA SITUATION RESTE STABLE
|
||||||||||
Carte(s) et plan(s) | Non renseigné(s) | ||||||||||
Carte(s) et plan(s) |
Emprise Instruction
Fond de carte Parcellaire Express (PCI) IGN ©
Périmètre de l'instruction
|
||||||||||
Parcelle(s) concernée(s) |
|