Identifiant de l'établissement |
SSP0008648 |
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Nom usuel | ELF ATOCHEM | ||||||||
Commune(s) |
76384 LILLEBONNE |
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Plan de situation |
Emplacement de l'établissement
Fond de carte PLAN IGN ©
Plan de situation de l'établissement
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Nombre d'information de l'administration | 1 | ||||||||
Historique des informations de l'administration |
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Identifiant de l'information de l'administration |
SSP000864801 |
Date de dernière mise à jour | 27/11/2019 |
Statut de l'instruction | En cours |
Nom Usuel | Non renseigné |
Autre(s) identifiant(s) |
76.0065 (BASOL)
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Environnement | En 1958, la société ETHYLENE PLASTIQUE, filiale des Charbonnages de France, implante à Lillebonne la première unité industrielle de production de polyéthylène sur éthylène pétrochimique qui prend le nom de la Société Éthylène Plastique de Normandie (SEPN) pour devenir CDF CHIMIE en 1968.
En 1990, CDF CHIMIE devenu NORSOLOR puis ORKEM fusionne avec ATOCHEM. Enfin, en 1992, l'usine devient ELF ATOCHEM. La société est implantée dans une zone à forte densité d'activités pétrolières et pétrochimiques à environ 30 km du Havre et 60 km de Rouen dans la vallée de la Seine. Elle s'étend sur une superficie de 22 hectares, à l'intérieur d'une plate-forme chimique partagée avec la société HOECHST. Le site est bordée : - à l'est par la départementale 137, - au nord par la société HOECHST, - au sud et à l'ouest par des voies d'accès aux usines situées à proximité. Par ailleurs, le site est parcouru sur son côté est par la rivière du Commerce et sur son côté sud par un fossé par lequel sont évacués les rejets aqueux de l'usine. La Seine se trouve à une distance d'environ 1 à 2 km de l'usine. La société a fermé le 31 mars 1996 et a été racheté par la société TARGOR. |
Description | Un diagnostic de sol réalisé en mai 1996 suite à la fermeture de l'usine, a montré que celle-ci avait générée une pollution des sols et des sous-sols du site.
En effet, lors cette étude, 26 sondages (PZ1 à PZ26) ont été implantés sur l'ensemble du site de l'usine et en particulier au niveau des zones localisées lors de l'étude historique. Zone 1 : Sondages 6,7,8,9,10 Zone 2 : Sondages 13,14,15,16 Zone 3 : Sondages 4,5,11,12,18 Zone 4 : Sondages 23,24,25 Zone 5: Sondages 19,20,21,22 autres secteurs :Sondages 1,2,3,17 Ces sondages ont été complétés par 5 prélèvements effectués le 31 janvier 1996 dans le fond de la fosse bordant le sud de l'usine . Ce fossé était utilisé pour évacuer les eaux de l'usine. Les résultats des analyses ont mis en évidence des teneurs en HCT supérieures à 800 mg/kg au niveau des sondages 2,3,4,10,14 et 16 (teneurs entre 851 et 1500 mg/kg) et surtout au niveau des sondages 6,7 et 13 présentant des teneurs entre 10 et 18 mg/kg. Ils correspondaient aux zones 1 et 2 repérées par l'étude préalable. Cette contamination semblait être de type fuel. Les teneurs en PCB étaient de l'ordre de quelques µg/kg à 2,65 mg/kg ce qui ne présentait pas de risques vis à vis de l'environnement. Les résultats des analyses effectuées sur les échantillons d'eaux souterraines ont mis en évidence des teneurs en HCT atteignant en certains points des teneurs de 10g/l. Seuls les sondages 18,22 et 24 présentaient des teneurs nettement inférieures à 0,6 mg/l. Ces sondages étaient situés en bordure de l'usine. La majeure partie de la contamination par les HCT était liée à la présence d'une phase surnageante. Elle était également associée à la présence d' HCT dans les sols : les 2 points les plus pollués étaient les sondages 6 et 7 pour les sols comme pour les eaux souterraines. La source de contamination par les hydrocarbures était donc située au cœur des unités de production de l'usine qui correspondait à la zone 1. En conclusion, la contamination était liée à la présence d'hydrocarbures aliphatiques peu solubles de type fuel à l'état de phase surnageante. L'impact de la contamination était donc faible du fait de l'épaisseur limitée de la couche d'eaux souterraines superficielles. L'étude analytique de sols prélevés au cours de cette campagne a permis de mettre en évidence les anomalies suivantes : - une contamination par hydrocarbures ayant deux origines : * des fuites d'huiles au niveau des compresseurs ; * des fuites et des écoulements de stockages d'hydrocarbures. La surface fortement contaminée était estimée à environ 7000m². La contamination restait cependant limitée à la couche superficielle des terrains. Le volume de terres contaminées à traiter était estimé à 7500 m3. Une contamination des eaux souterraines superficielles par des hydrocarbures en phase surnageante particulièrement au droit des sols fortement pollués. Suite aux résultats des premières études, les travaux de réhabilitation à mettre en œuvre par la suite se sont décomposés en 2 phases distinctes : - le traitement des terres polluées par les hydrocarbures ; - le traitement des eaux. Un système d'écrémage avait été mis en place dès le mois de février 1996 avant l'arrêt de l'activité. Il a permis d'éliminer les hydrocarbures surnageants sur les eaux souterraines superficielles. Les opérations d'écrémage ont été poursuivies jusqu'à élimination complète des surnageants. Après arrêt des installations et démantèlement des installations extérieures (cuves, échangeurs …), les terres polluées ont été excavées et traitées par un procédé de biodégradation . Les bâtiments les plus importants reposant sur de profondes fondations n'ont pas été démolis. Les eaux contaminées par des hydrocarbures dissous ont été pompées et traitées. Suite à ces études, la réhabilitation a été imposée par arrêté préfectoral du 06/09/1996. Les prescriptions de réhabilitation ont imposé d'éliminer les sources de pollution par excavation puis traitement biologique des terres. Les travaux de dépollution du site ont fait l'objet d'un rapport final du 14 avril 1997. La technique choisie pour le traitement des sols contaminés par des hydrocarbures fut la biodégradation Les eaux elles aussi ont été traitées du fait de la présence de teneurs en hydrocarbures élevées (jusqu'à 10 g/l) et de la présence de surnageants. Les objectifs de dépollution ont été définis comme tels : - teneur en HCT dans les sols de 1000 mg/kg MST; - teneur en HCT dans les eaux de la nappe superficielle de 1mg/l. Les seules sources de contamination résultaient de fuites accidentelles ou de suintements au niveau des stockages et de circuits de fluides. Ces renseignements couplés à l'étude historique et l'étude de reconnaissance du sous-sol ont permis de délimiter plusieurs zones où des travaux de réhabilitation ont été envisagés: - Zone 1 : Elle se situait au cœur des unités de production où des écoulements provenant de la partie compression chargés en huiles ont eu lieu. Une zone d'environ 2000m² était fortement contaminée sur une épaisseur d'environ 1m, soit environ 2000m3 de terres à traiter. Elle était entourée par une zone plus faiblement contaminée par des hydrocarbures dont la surface était d'environ 10000 m². Ces terres étaient contaminées sur une épaisseur inférieures à 0,3 m soit un volume à traiter d'environ 3000m3. - Zone 2 : Elle correspondait au stockage d'hydrocarbures destinés à la chaufferie. La contamination résultait de fuites et d'écoulements d'hydrocarbures. Les sols contaminés sur une épaisseur d'un mètre représentaient au total une surface d'environ 1500 m², soit environ 1500m3 de terres à traiter. Cette zone était entourée par des sols plus faiblement contaminé représentant une surface de 1500m² pour un volume à traiter d'environ 450m3. Au total, le volume de terres à traiter était estimé à 7000m3 présentant une contamination par des hydrocarbures variant entre 0,8 et 18g/kg MS. Ces foyers de contamination se traduisaient par la présence d'hydrocarbures surnageants sur les eaux souterraines. L'étude diagnostic avait permis de déterminer l'existence d'une contamination par hydrocarbures au niveau des eaux souterraines situées autour des zones de sols contaminés. Cette contamination avait une double origine : - la présence d'une phase surnageante, - la présence d'hydrocarbures dans les sols. Dans le cadre de la réhabilitation du site, la phase surnageante a été éliminée et les eaux souterraines traitées. A la fin des excavations, l'ensemble des fouilles a fait l'objet de prélèvements pour analyse. Pour compléter des contrôles, 3 sondages à la pelle mécanique ont été réalisés en bordure des zones excavées le 10 décembre 1996. L'ensemble des résultats analytiques ont alors montrés que les excavations avaient permis d'atteindre un sol propre dont les teneurs en hydrocarbures étaient très inférieures au seuil de réhabilitation (1000 mg/kg MS).Même constatations pour les résultats d'analyses portant sur les eaux puisque les teneurs en hydrocarbures dans les eaux étaient toutes inférieures au seuil de 1 mg/l. Les terres mises en andains ont fait l'objet d'échantillonnage régulier. Les résultats ont montrés que la biodégradation avaient permis de réduire les teneurs en hydrocarbures nettement en dessous du seuil de 1000 mg/kg. A la date du 10 mars 1997, la teneur moyenne résiduelle en hydrocarbures était de 75 mg/kg MS. En conclusion: les travaux de réhabilitation de l'usine de la société ELF ATOCHEM ont été réalisés du 23 octobre 1995 au 23 octobre 1996 et le traitement des eaux souterraines s'est poursuivi jusqu'en décembre 1996; au total 7000m3 de terres ont été excavées et traitées; les sols et les eaux situés au niveau de l'usine sont entièrement décontaminés et présentent des teneurs en HCT inférieures aux seuils fixés; les terres mises en andains ne présentent plus de teneurs en hydrocarbures supérieures au seuil; le traitement par biodégradation a permis d'atteindre des teneurs résiduelles en hydrocarbures inférieures aux seuils. Le site est donc réhabilité et l'ensemble des excavations peut être remblayé. Les teneurs résiduelles sont parfaitement compatibles avec l'usage industriel du site et n'appelle pas à une surveillance ultérieure des eaux souterraines . En effet, la source potentielle de contamination a été éliminée et les eaux souterraines présentes sous le site ne sont pas exploitées. L'impact potentiel des hydrocarbures résiduels est négligeable. |
Polluant(s) identifié(s) | Non renseigné(s) |
Action(s) instruite(s) |
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Mesure de sécurité
Traitement in situ
Traitement sur etablissement / hors etablissement
Traitement rejets
Exécution des travaux de réhabilitation
Mesure de sécurité du site
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✓ Interdiction d'accès (clôture...)
Description
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Mesure de sécurité
Traitement in situ
Traitement sur etablissement / hors etablissement
Traitement rejets
Exécution des travaux de réhabilitation
Travaux de dépollution
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✓ Eaux souterraines
Description
Type d'action
Type études / travaux
Date de début - Date de fin
Milieux
Mesure de sécurité
Traitement in situ
Traitement sur etablissement / hors etablissement
Traitement rejets
Exécution des travaux de réhabilitation
Travaux de dépollution
-
✓ Sol - Sous-sol
✓ Méthode biologique ou chimique
Description
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Carte(s) et plan(s) | Non renseigné(s) |
Carte(s) et plan(s) |
Emprise Instruction
Fond de carte Parcellaire Express (PCI) IGN ©
Périmètre de l'instruction
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Parcelle(s) concernée(s) | Non renseignée(s) |