Identifiant de l'établissement |
SSP0010720 |
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Nom usuel | Harmel (-Friche-) | ||||||||
Commune(s) |
51660 WARMERIVILLE |
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Plan de situation |
Emplacement de l'établissement
Fond de carte PLAN IGN ©
Plan de situation de l'établissement
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Nombre d'information de l'administration | 1 | ||||||||
Historique des informations de l'administration |
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Identifiant de l'information de l'administration |
SSP001072001 |
Date de dernière mise à jour | 17/05/2021 |
Statut de l'instruction | En cours |
Nom Usuel | Non renseigné |
Autre(s) identifiant(s) |
51.0066 (BASOL)
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Environnement | Le site de la friche Harmel est un site ayant accueilli une activité industrielle par le passé (activité de teinturerie, de préparation de fibres textiles et filatures, peignage et pelotonnage)
Le site serait aujourd'hui pour partie la propriété de la communauté de Communes de la Vallée de la Suippe et du Foyer Rémois qui envisagerait la construction de logements sur une partie du site pour son propre compte ainsi qu'une maison médicalisée pour le compte de la mairie de Warmeriville. |
Description | Un premier diagnostic réalisé sur le site en 2006 sur lequel les observations suivantes ont été formulées :
-En regard de l'historique d'exploitation (présence de mâchefers indiquant probablement l'exploitation d'installations de charbon) et des produits qui auraient pu être utilisés sur le site (solvants notamment), il s'avère que les prélèvements au droit du site sont insuffisants pour caractériser une éventuelle pollution au droit du site générée par les activités exercées. En effet : au niveau des sols : les choix des localisations des prélèvements et des paramètres recherchés n'ont pas été justifiés et ne s'appuient pas sur l'historique d'exploitation des installations (en prenant en compte les éventuels incidents/accidents qui ont pu se produire) ou des produits utilisés. L'absence d'hydrocarbures détectés dans les premières analyses réalisées sur le site et de la présence d'une dalle au niveau des bâtiments et de la localisation du site, l'inspection des installations classées estime que les pollutions présentes sur le site ont pu être lixiviées, ce phénomène ayant pu être accéléré par la présence de la Suippe et du bras de décharge de cette dernière. Les différentes analyses des sols permettent d'aboutir à de premières conclusions : -les terrains rencontrés directement dès la surface sont représentés par des remblais reconnus sur des épaisseurs variant entre 0,15 m et 1,10 m, -ces remblais sont constitués principalement d'une matrice limoneuse […] contenant divers débris : briques, blocs calcaires, blocs béton, carrelages, ficelles, verre, bois ardoise, charbon... localement il est observé la présence de mâchefers et de ballast au sein des remblais, -il existe un impact anthropique au sein des remblais du site en éléments traces (cuivre, plomb, zinc) particulièrement localisé dans les remblais contenant des mâchefers et des ballasts. De plus au droit des point des sondages P1 à P3, les concentrations en plomb se situent dans les gammes pouvant nécessiter la réalisation d'une étude de risques sanitaires, -la présence d'hydrocarbures de type HAP et HCT est relevée dans les échantillons représentatifs des remblais ne contenant pas de mâchefers ni de ballast à des concentrations inférieures aux valeurs seuils de l'arrêté ministériel du 15 mars 2006 relatif notamment aux types de déchets admissibles dans les installations de stockage de déchets inertes., -la présence d'hydrocarbures de type HAP et HCT est relevée dans les échantillons représentatifs des remblais contenant des mâchefers et/ou des ballasts à des concentrations supérieures aux valeurs seuils de l'arrêté ministériel du 15 mars 2006 (donc non admissibles en centre de stockage de déchets inertes). La contamination en HAP pourrait être attribuée à la présence de ballast, -l'absence de COHV dans tous les échantillons de remblais testés, -la présence de PCB dans certains échantillons de remblais testés à des teneurs inférieures aux seuils de l'arrêté du 15 mars 2006 précité, -aucun des différents types de remblais rencontrés sur le site (remblais de type démolition, remblais contenant des mâchefers et/ou des ballasts) n'est admissible en centre de stockage de déchets inertes en raison des valeurs en HAP et des valeurs en fraction soluble et sulfates sur lixiviats. Dans le cadre des investigations sur les eaux souterraines, il est apparu que le toit de la nappe de la craie est rencontré au droit du site dès 1,40 mètre de profondeur. Les paramètres suivants ont été recherchés : HCT – HAP – BTEX (Benzène, Toluène, Ethylbenzène et Xylènes) – COHV – 8 métaux (arsenic, cadmium, chrome, cuivre, mercure, nickel, plomb et zinc). De la même façon que pour les sols, si ces paramètres sont en adéquation avec les demandes minimales faites par monsieur le sous-préfet, aucune justification de leur suffisance n'est apportée. Les résultats d'analyse font apparaître : -l'absence d'éléments traces métalliques hormis la présence ponctuelle d'arsenic en PZ2 à une concentration inférieure à la valeur seuil des eaux brutes, non significative d'un impact anthropique, -l'absence d'hydrocarbures (HCT, BTEX et HAP), -la présence d'un impact anthropique en COHV au droit des trois ouvrages. Il est relevé la présence de trichloréthylène (TCE), uniquement, dont les concentrations varient entre 0,48 µg/l en PZ3 (amont) et 0,38 µg/l à 0,20 µg/l en PZ2 et PZ1 (aval) . Concernant la présence de COHV dans les eaux souterraines l'inspection des installations classées note qu'il est constaté une décroissance des concentrations relevées entre les positions d'amont et d'aval hydraulique présumées et que le diagnostic conclut que « des incertitudes demeurent sur l'origine de cet impact ». Néanmoins l'inspection des installations classées rappelle que : -le sens d'écoulement de la nappe a été déterminé sur la base de relevés ponctuels au niveau des trois piézomètres. La définition de ce sens d'écoulement mérite donc d'être plus clairement caractérisé, le trichloréthylène est un produit qui a pu être utilisé dans le cadre des anciennes activités du site (teinturerie notamment). Les conditions d'exploitation de ce produit et de gestion des déchets à l'époque de l'exploitation ne sont pas connues, dans des conditions habituelles de température, conductivité, pH et aérobie des eaux souterraines, le trichloréthylène a tendance, au cours du temps, à se transformer en chlorure de vinyle (le chlorure de vinyle bien que soluble dans l’eau s’évapore facilement depuis la surface de l’eau). |
Polluant(s) identifié(s) | Non renseigné(s) |
Action(s) instruite(s) | Non renseignée(s) |
Carte(s) et plan(s) | Non renseigné(s) |
Carte(s) et plan(s) |
Emprise Instruction
Fond de carte Parcellaire Express (PCI) IGN ©
Périmètre de l'instruction
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Parcelle(s) concernée(s) | Non renseignée(s) |